Notre histoire

Notre histoire a commencé en 2003, lorsque nous avons décidé d’entreprendre une petite activité éditoriale en langues d’Oc (provençal et occitan). Avec quelques amis et relations familiales, l’Association L’aucèu libre était créée. Dès le début le Palais du Roure à Avignon et la famille Baroncelli nous ont encouragés et le véritable travail éditorial a commencé. Notre premier choix s’est porté sur Lou biòu, long poème à la gloire du taureau de Camargue que Montherlant avait largement repris dans ses Bestiaires. Le livre a été joliment illustré par Solange Guiffrey, peintre amie de cette aventure. Il s’est bien vendu. Les quelques libraires contactés l’avaient bien accueilli et renouvelaient leurs commandes. Ils ont joué un rôle majeur dans la poursuite de l’entreprise. Depuis, nous avons toujours tenu à établir des relations suivies et amicales avec nos libraires partenaires. Dès la fin 2003 paraissait une deuxième œuvre de Baroncelli, puis une troisième, Babali, charmante petite histoire d’une amourette provençale. En 2005, les deux premiers volumes faisaient l’objet d’un deuxième tirage et presqu’en même temps paraissait le cinquième. Entre temps le beau et sombre poème de Clara d’Anduze, trobairitz de la fin du XIIème siècle, que Mistral avait traduit en provençal moderne, était publié dans les trois langues : occitane, provençale et française. Une autre aventure commença, celle des fables et poésies de l’entomologiste Jean Henri Fabre, qui connaissent un succès toujours renouvelé. Et l’aventure Aldington ! Pantaï dins lou jardin dou Lussembourg (Rêverie dans le jardin du Luxembourg) a été publié en 2005, avec l’aimable et gracieuse autorisation des éditions Actes Sud. Aventure continuée avec la première traduction de L’ascension du Mont Ventoux, de Pétrarque, les poèmes de la Comtesse de Die, deuxième trobairitz que nous publions. 2008 a été l’année de la parution de L’ome que plantavo d’aubre, joyau de Jean Giono. Merci à Gallimard d’en avoir autorisé la publication, comme pour les Feuillets d’Hypnos de René Char. Puis ce furent les grands noms de la littérature française qui écrivaient aussi en provençal : Daudet, Bosco, Chamson, Arène, Sade…
C’est au début 2009 que nous avons publié un premier inédit, de Claude Lapeyre, ami et traducteur en provençal de René Char. Puis ce furent (dans le désordre) Marc Dumas, Serge Bec, Yves Gourgaud, Pierrette Bérengier, Matthieu Poitavin, Guy Mathieu, Jean-Yves Casanova, Jacqui Gil, Danielle Julien, Philippe Gardy, Marcel Audema, Estelle Ceccarini, qui nous confièrent les textes que nous avons publiés. Aujourd’hui nous publions 5 à 6 titres en langue d’Oc chaque année. Et avec Camargue, de Giono, nous commençons une nouvelle aventure éditoriale en langue française…